la ville sans limites des Sakalava
Mahajanga pour les Malagasy, Majunga pour les Français est une ville portuaire de la côte nord-ouest de Madagascar, capitale de la province de Mahajanga et chef-lieu de la région Boeny.
Madagascar la ville de Mahajanga citée portuaire
Majunga est le second port de Madagascar et le plus important après celui de la ville de la côte est Toamasina (Tamatave), elle se trouve à l’embouchure du fleuve Betsiboka, sur le canal du Mozambique. Son aire urbaine est estimée à 244 279 habitants. Le nom Mahajanga vient d’un roi. La tradition raconte en effet qu’un roi qui cherchait un remède pour guérir son fils fit le tour de l’île et à son arrivée à Mijangaïa « cité des fleurs » de son ancien nom, déclara : « Maha, janga ity tananà ity, » et que le nom serait resté. Une autre version voudrait que la ville tienne son nom d’une fleur, l’angaya, apportée par les arabes au XVe siècle. La ville originelle est dominée par une colline haute d’une soixantaine de mètres, dite Androva, du nom de l’ancien palais royal merina, le rova. La colline porte un phare, l’hôpital public universitaire, et une caserne. Au pied d’Androva, du côté de la baie, le quartier historique dit « Mahajanga Be » est percé de larges avenues, avec de beaux bâtiments administratifs à varangues et persiennes de la période coloniale (la Résidence (1902), le Tribunal, la Trésorerie) mais aussi des édifices publics modernistes en béton armé constituant une collection assez remarquable, (cinémas, magasins, bureaux, cathédrale), datant des années 1950 à 1970.
La promenade incontournable du front de mer
Ponctuée par un baobab emblématique de 14 mètres de circonférence, on dit qu’il a entre 700 et 800 ans et attire tous les soirs une foule d’autochtones et de touristes Le dôme d’une vaste succursale de la Banque nationale Banky Foiben’i Madagasikara lui ajoute depuis 2005 un cachet néo-oriental. En arrière de cette voie littorale se trouve le cœur historique de Mahajanga Be, le quartier des mosquées et madrassas indo-pakistanaises, de différents rites, parfois très anciennes.
La présence des imusulmans de l’Inde est marquée par des mosquées et madrassas parfois très anciennes de rites chiites duodécimains, Agakhanistes, Bhora et Khodjas à Mahajanga Be et sunnites d’influence comorienne. Il y a aussi un temple hindouiste à Mahajanga Be. Pour les Sakalava originaires du Boeny, Mahajanga est le lieu d’inhumation traditionnel du roi et le lieu d’un festival ethnico-religieux, le Fanampoana, au Doany de Miarinarivo à Tsararano où se presse une population fervente venue de toute la région Ouest.
Une destination touristique phare de la Côte Ouest
Majunga est favorisée par un climat sec, c’est la station balnéaire de choix des Antananariviens, et une destination de détente prisée des Comoriens, Mahorais et Réunionnais. Deux parcs naturels à proximité : Baie de Baly, Ankarafantsika, vestiges des dinosaures le cirque rouge, la grotte d’Anjohibé et depuis 2013 la réserve privée Reniala, aux portes de la ville, avec surtout un littoral intouché au-delà de la plage du Grand Pavois sont ses atouts majeurs pour un tourisme résidentiel. Toutefois, c’est aussi une porte pour les touristes itinérants attiré par un circuit vers le Nord : Nosy Bé, Diego-Suarez. Les quelques lodges et hôtels de nature situés sur la côte entre la Betsiboka et la Lova, parfois prestigieux, sont desservis depuis Mahajanga en 4×4, bateau et les petits avions. Des navires de croisière font de plus en plus souvent escale dans la baie.
Un grand projet de réhabilitation du littoral urbain, avec aménagement d’une plage ludique Soma beach, création de jardins, réhabilitation du Village touristique, liaisons douces entre les pôles favoris des touristes, a été lancé officiellement par le Président de la République en septembre 2014. Le premier volet est achevé, avec un boulevard et une jetée promenade constituant un pôle supplémentaire d’attractivité touristique.
la ville sans limites des Sakalava
Mahajanga pour les Malagasy, Majunga pour les Français est une ville portuaire de la côte nord-ouest de Madagascar, capitale de la province de Mahajanga et chef-lieu de la région Boeny.
Madagascar la ville de Mahajanga citée portuaire
Majunga est le second port de Madagascar et le plus important après celui de la ville de la côte est Toamasina (Tamatave), elle se trouve à l’embouchure du fleuve Betsiboka, sur le canal du Mozambique. Son aire urbaine est estimée à 244 279 habitants. Le nom Mahajanga vient d’un roi. La tradition raconte en effet qu’un roi qui cherchait un remède pour guérir son fils fit le tour de l’île et à son arrivée à Mijangaïa « cité des fleurs » de son ancien nom, déclara : « Maha, janga ity tananà ity, » et que le nom serait resté. Une autre version voudrait que la ville tienne son nom d’une fleur, l’angaya, apportée par les arabes au XVe siècle. La ville originelle est dominée par une colline haute d’une soixantaine de mètres, dite Androva, du nom de l’ancien palais royal merina, le rova. La colline porte un phare, l’hôpital public universitaire, et une caserne. Au pied d’Androva, du côté de la baie, le quartier historique dit « Mahajanga Be » est percé de larges avenues, avec de beaux bâtiments administratifs à varangues et persiennes de la période coloniale (la Résidence (1902), le Tribunal, la Trésorerie) mais aussi des édifices publics modernistes en béton armé constituant une collection assez remarquable, (cinémas, magasins, bureaux, cathédrale), datant des années 1950 à 1970.
La promenade incontournable du front de mer
Ponctuée par un baobab emblématique de 14 mètres de circonférence, on dit qu’il a entre 700 et 800 ans et attire tous les soirs une foule d’autochtones et de touristes Le dôme d’une vaste succursale de la Banque nationale Banky Foiben’i Madagasikara lui ajoute depuis 2005 un cachet néo-oriental. En arrière de cette voie littorale se trouve le cœur historique de Mahajanga Be, le quartier des mosquées et madrassas indo-pakistanaises, de différents rites, parfois très anciennes.
La présence des imusulmans de l’Inde est marquée par des mosquées et madrassas parfois très anciennes de rites chiites duodécimains, Agakhanistes, Bhora et Khodjas à Mahajanga Be et sunnites d’influence comorienne. Il y a aussi un temple hindouiste à Mahajanga Be. Pour les Sakalava originaires du Boeny, Mahajanga est le lieu d’inhumation traditionnel du roi et le lieu d’un festival ethnico-religieux, le Fanampoana, au Doany de Miarinarivo à Tsararano où se presse une population fervente venue de toute la région Ouest.
Une destination de détente
Majunga est favorisée par un climat sec, c’est la station balnéaire de choix des Antananariviens, et une destination de détente prisée des Comoriens, Mahorais et Réunionnais. Deux parcs naturels à proximité : Baie de Baly, Ankarafantsika, vestiges des dinosaures le cirque rouge, la grotte d’Anjohibé et depuis 2013 la réserve privée Reniala, aux portes de la ville, avec surtout un littoral intouché au-delà de la plage du Grand Pavois sont ses atouts majeurs pour un tourisme résidentiel. Toutefois, c’est aussi une porte pour les touristes itinérants attiré par un circuit vers le Nord : Nosy Bé, Diego-Suarez. Les quelques lodges et hôtels de nature situés sur la côte entre la Betsiboka et la Lova, parfois prestigieux, sont desservis depuis Mahajanga en 4×4, bateau et les petits avions. Des navires de croisière font de plus en plus souvent escale dans la baie.
Un grand projet de réhabilitation du littoral urbain, avec aménagement d’une plage ludique Soma beach, création de jardins, réhabilitation du Village touristique, liaisons douces entre les pôles favoris des touristes, a été lancé officiellement par le Président de la République en septembre 2014. Le premier volet est achevé, avec un boulevard et une jetée promenade constituant un pôle supplémentaire d’attractivité touristique.